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lundi 19 octobre 2009

Prix littéraire du GG en CHIFFRES

Les finalistes du Prix littéraire du Gouverneur Général en CHIFFRES :

: Auteurs, illustrateurs et traducteurs sont âgés entre 27 à 78 ans
: Au moins 7 finalistes ont moins de 35 ans;
: 70 ouvrages sont en lice.
: 1541 livres admissibles ont été soumis : : 657 en français et 884 en anglais
: 38 des 75 finalistes le sont pour une première fois
: 3 des finalistes sont autochtones.
: 14 comités (7 en français et 7 en anglais) pour sélectionner les finalistes
: Les œuvres ont été parcourues entre le 1er juillet 2008 et le 30 juin 2009 pour les livres de langue française et entre le 1er septembre 2008 et le 30 septembre 2009 pour ceux de langue anglaise
: Une somme de 1000 $ est remise à tous les finalistes non lauréats
: Les lauréats recevront une bourse de 25 000 $, ainsi qu’un exemplaire spécialement relié de leur œuvre primée.
: L’éditeur de chaque ouvrage gagnant recevra une subvention de 3000 $ pour ses activités promotionnelles.
: La valeur totale des Prix littéraires s’élève à environ 450 000 $
: Les noms des lauréats seront dévoilés, mardi 17 novembre à 10 h à la Grande Bibliothèque
: Michaëlle Jean, gouverneure générale du Canada remettra les Prix littéraires aux lauréats de 2009 le jeudi 26 novembre à 18 h à Rideau Hall
: 50e anniversaire de l’engagement du Conseil des Arts envers les Prix littéraires du Gouverneur général

FINALISTES DE LANGUE FRANÇAISE : Romans et nouvelles

Jean-François Beauchemin
, Sainte-Anne-des-Lacs
Cette année s’envole ma jeunesse - Québec Amérique
Une expérience intime avec des mots qui, par leur incarnation réelle et l’espace qu’ils occupent, confèrent une substance très forte à l’histoire. Grâce à cette « musique formidablement humaine » dont parle l’auteur, l’interaction avec le lecteur est facilitée. La langue est belle; ancrée dans le corps, elle nous remue profondément.

Nadine Bismuth, Montréal
Êtes-vous mariée à un psychopathe? - Boréal
On savait l’auteure nouvelliste accomplie. Elle le prouve une fois de plus avec ce recueil de récits parfois impressionnistes, parfois psychologiques, parfois carrément satiriques. Le monde de
Nadine Bismuth n’est pas le vase clos du Plateau Mont-Royal d’une certaine génération. Il nous englobe tous. L’habileté de son écriture nous charme.

Dominique Fortier, Montréal
Du bon usage des étoiles * - Alto
L’auteure a le mérite de traiter avec originalité un sujet connu : l’expédition de Franklin en Arctique. Le point de vue qu’elle nous donne est rafraîchissant, surprenant. Sa langue est limpide, nuancée, d’une lecture aisée. Ce n’est pas un roman historique, c’est tout bonnement un roman. Qui va rester.

Julie Mazzieri, Velone-Orneto (France) [originaire du Québec],
Le discours sur la tombe de l’idiot - Éditions José Corti
Julie Mazzieri nous propose une savante manipulation des genres grâce à une écriture experte et un souffle contrôlé. Son texte, aux allures de roman noir, est une formidable incursion dans le labyrinthe des passions où se perdent des personnages aveuglés par les mesquineries quotidiennes.

Aki Shimazaki, Montréal
Zakuro - Leméac
Dans ce roman palpitant et dépouillé à la perfection, Aki Shimazaki ouvre une fenêtre sur un épisode douloureux de l’histoire. L’écriture, économe et au fini marmoréen, offre une intrigue au déroulement implacable d’où sourd, comme par magie, une émotion crue. Le

* L’équipe de rédaction du site «La Recrue» a élu coup de coeur Le Bon usage des étoiles pour l’année 2008-2009.

8 commentaires:

réjean a dit...

J'ai de la difficulté à mettre le doigt sur un gagnant tellement ce palmarès m'apparaît ennuyeux et ne me rejoint pas. Je me lance quand même et je dis Beauchemin pour une simple et unique raison : après avoir beaucoup publié ces dernières années, ce serait son tour. Ce n'est pas un critère très objectif, j'en conviens. Mais je n'ai pas lu son roman.
Je m'interroge sur la présence de cette Julie Mazzieri, une totale inconnue qui, paraît-il, serait de Montréal mais vivrait en France et publie chez un éditeur français. Non mais, ça manquait de bonnes candidatures pour sortir cette auteure de son exil !
Enfin, pourquoi encore Aki Shimazaki ? Elle l'a gagné en 2005. Ne me dites pas que tout ce qu'elle écrit mérite un prix, à tout le moins une nomination. J'ai lu ses quatre premiers petits romans. Je ne suis pas un fan de cette écriture minimaliste. Mais le fait qu'elle habite Montréal et écrive en français, elle qui est japonaise, joue en sa faveur quand vient le temps de rendre compte de la riche mosaïque culturelle canadienne.

Venise a dit...

Ah, Réjean, ce que je m'ennuyais de vos analyses qui ne restent pas en surface, mais qui creusent, en tout cas pas mal plus que moi je sais le faire.

Certains chiffres m'ont fait plus d'effet que les nominations mais je dirais que ne connaissant pas Shimazaki, je me repens encore plus d'avoir passé à un doigt de l'acheter. Je vais me reprendre, je brûle de curiosité et je ne haïs pas du tout les écritures minimalistes. Tandis que Cette année s'envole ma jeunesse, ce n'était qu'une question de temps avant que je me procure le troisième de cette trilogie (selon l'auteur), même si j'ai sauté le deuxième.

Vous me voyez pour l'instant incapable du moindre pronostic mais je retiens le vôtre. Et j'espère qu'il y en aura d'autres.

Je prends tous les pronostics, et tous les désirs ... parce qu'ils deviennent parfois réalité. Le mien, pour le moment, c'est Le bon usage des étoiles.

réjean a dit...

Je vous avoue, Venise, que j'ai surtout hâte de connaître les finalistes au prix des collégiens. Paraît que ça sort mi-novembre. Le processus de sélection n'a pas l'air d'avoir changé. Je vous prédis tout de suite que le dernier Dany Laferrière sera en lice.

Dominique Blondeau a dit...

Bonjour Réjean,

Le dernier roman de J.-.F. Beauchemin n'est pas le meilleur. L'objectivité existe peu en quoi que ce soit. Vous avez donc raison d'y aller selon votre humeur.

Quant à Aki Shimazaki, j'étais sur le jury du G.G. en 2005 et j'ai «voté» en sa faveur. Elle a une plume très singulière que j'aime tout particulièrement mais je comprends que vous n'aimiez pas. J'ai lu toute son oeuvre, à mon avis elle est superbe.
Suis bien d'accord avec vous sur la présence de cette Julie Mazziert, son nom ne me dit rien du tout. Que de... subjectivité dans tous ces choix!!!!

Venise a dit...

Réjean : Ce serait désespérant de réaliser qu'il y a pas le moindre changement dans Le Prix des Collégiens !

Pour Dany Leferrière, je connais une dame qui a décidé de cacher à son mari qu'il y avait un nouveau Laferrière pour lui faire une surprise à Noël. Vous imaginez ?! La quantité de fois qu'elle a dû éteindre abruptement la radio, le téléviseur, cacher une première page de journal, de magazine. Un travail à temps plein :-).

Venise a dit...

Dominique : Ça encourage mon désir de connaître Shimazaki. J'ai hâte de voir si ma librairie à Sherbrooke va en avoir, à cause de cette nomination, ou si je vais être quand même obliger de les commander. Je n'ai pas le choix de commander mais je préfère tellement la spontanéité du geste en ce qui concerne les livres. J'adore lire quelques pages avant de l'apporter à la caisse ... c'est bien légitime !

Anonyme a dit...
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blogue.
Venise a dit...

A Anonyme : Si vous vous demandez pourquoi j'ai retiré votre commentaire, c'est que je le trouve condescendant.

Je vous invite à continuer à lire les billets et commentaires suivants, car il y a une suite au sujet de ce roman.

Et si on apostrophe une personne par son prénom, on a au moins la décence de signer le sien.