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jeudi 22 novembre 2007

La Bibliothèque

Mon intention n'est pas de disserter sur la Bibliothèque, ce lieu béni par les grands curieux de ce monde. Ce lieu qui met la connaissance à portée de main, gratuitement. Avoir tout près de chez soi, une instance toujours prête à te prêter un livre, c'est précieux, j'en suis consciente.


C'est juste que dernièrement une donnée m'a frappée en plein front. Vous savez une de ces informations que l'on sait pertinemment bien mais dont nous n'avons pas encore réalisé l'ampleur. Admettons qu'on emprunte toujours ses livres à la bibliothèque, je dis bien toujours, qu'on se fait un honneur de stratégie budgétaire d'emprunter tous nos livres à la Bibliothèque, comment alors nos écrivains vont-ils continuer à vivre (façon de parler !) de leur plume ? Et comment vont-ils continuer à fournir nos Bibliothèques ?


Il faut qu'il y ait des personnes qui les achètent ces livres, pendant que nous les empruntons ! Entendons-nous bien, je ne veux pas dire de ne jamais mettre les pieds dans cet antre du savoir à la portée de tous. C'est une nuance que je veux apporter, une simple nuance qui fait toute la différence pour nos chers écrivains.

Ma proposition, parce que j'en ai une (!), faites-vous un cadeau en faisant des cadeaux livres cette année ! Soyez le Père et la Mère Noël de nos écrivains. Pour le juste équilibre des choses.


Et puis, ne vous gênez pas de me dire que c'est déjà votre habitude, ça me tente tellement de l'entendre !


* * *

Continuant sur ma lancée Bibliothèque, la causerie avec Robert Lalonde, lundi, le 26 novembre à 19 h 00 a lieu à la Bibliothèque d'Eastman et NON PAS à la salle municipale.


8 commentaires:

S@hée a dit...

Les écrivains reçoivent aussi des redevances des livres qui sont à la bibliothèque (voir commission du droit de prêt public).

Venise a dit...

J'avoue mon ignorance de ce fait. Je suis contente de l'apprendre et peut-être que je ne serais pas la seule. Cela ne change pas complètement la donne ; s'il n'y avait que les Bibliothèques à donner des redevances, les écrivains mangeraient pas seulement maigre, mais pas du tout !

Anonyme a dit...

Depuis quelques années, les écrivains touchent effectivement des redevances annuelles grâce à un organisme fédéral : la commission du droit du prêt public. Plus un auteur a de livres en bibliothèque, plus il a de chances de toucher le montant maximum, 3000$. Il faut donc non seulement encourager les gens à acheter des livres, mais il faut aussi que les bibliothèques municipales achètent le plus de livres possible, notamment des titres québécois, et pas seulement des best-sellers.

Anonyme a dit...

Voici ce que je suggère ; achetez les livres québécois, demandez à votre bibliothécaire préférée d'acheter les titres québécois et offrez-en ! Comme cela nos auteurs gagneront à tous coups.

Anonyme a dit...

Voilà sans doute, Carole, une excellente suggestion !

Anonyme a dit...

J'ajouterais même ceci : plusieurs bibliothèques municipales ont des sites web sur lesquels on peut faire des suggestions d'achats. Faites valoir vos préférences en quelques clics de souris !

S@hée a dit...

Venise, je viens de remarquer que vous êtes allées sur mon blog de lecture. Je vous souhaite la bienvenue :-)

Jules a dit...

Oui, donnez des livres en cadeaux (et recevez-en aussi! ;p) Je vote Venise!! Pour ses bonnes idées et son action humanitaire!! ;) Je ne savais pas que les auteurs touchaient de redevances, c'est très bien. On peut se sentir un peu moins coupable alors!